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Inventaire
28 juin 2010

LEURS CORPS

Je suis d’abord sensible à leur allure. C’est la manière qu’un homme a de bouger, de marcher, de parler, de se mouvoir dans l’espace, qui peut me captiver. Le charme incroyable de certains vient de là.

Curieusement, alors que je préfère les bruns aux yeux sombres, il y a eu parmi mes amoureux plutôt des regards clairs. Verts, surtout ; mais bleus également, depuis un bleu presque gris jusqu’à un fantastique bleu foncé.

J’ai un grand faible pour les chevelures indisciplinées, bouclées, les cheveux en masse. Une qualité pas si fréquente. Et de plus en plus rare avec l’avancée en âge…

La bouche a son importance. Délicate ou goulue, fine, charnue, souriante ou crispée. Qui laisse apparaître les dents. Par où passent les mots, les sourires, les baisers.

La voix. Il m’est arrivé de tomber amoureuse d’une voix (mouvement pas forcément confirmé par la suite…) ou a contrario d’être gênée par une voix s’accordant mal au physique, ou encore dont la tonitruance signalait une personnalité invasive.

J’aime bien les grands nez, les nez bizarres, les nez qui ne passent pas inaperçus, solidement plantés au milieu du visage.

Il y a leurs mains, si importantes. Ces mains qu’ils glissent dans les nôtres, avec lesquelles ils nous caressent, dont les mouvements soulignent leurs discours. Leurs doigts que j’aime longs et élégants ; aptes à éveiller le désir. J’ai pu oublier bien des détails sur les hommes de ma vie, mais pas leurs mains.

Craintive devant des masculinités trop affirmées, j’ai longtemps voulu des torses imberbes, des pectoraux pas trop marqués, une cage thoracique peu développée. Comprenant sur le tard le charme d’un torse puissant et poilu.

Ce blog étant lisible de tous, je ne saurais m’appesantir sur certains éléments de l’anatomie masculine, pourtant importants. Les lectrices voudront bien me pardonner. Les lecteurs, eux, soupireront de soulagement.

Dire tout de même qu’il m’est arrivé d’écrire à une amie une longue lettre consacrée aux fesses sublimes d’un amoureux. Lettre qu’elle a égarée dans le café où elle l’avait lue…

Des jambes longues, bien sûr, et si les muscles se dessinent sous la peau, aya.

Mais pour parler de leurs corps il faudrait évoquer encore : leur chaleur, le trouble qu’ils font naître, l’émotion des découvertes puis le délice d’une familiarité naissante, le bien-être de la simple proximité… et tant d’autres choses qui font que bien sûr, leurs corps indispensables sont tellement plus que ce que je viens d’écrire.

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Commentaires
Z
C'est un blog auto-censuré donc? Ben oui c'est dommage!
V
alors bien sûr je regrette GRANDEMENT le manque pour cause de lisible de tous <br /> <br /> j’espère que tu as préparé qq lignes<br /> ou même une longue lettre<br /> (que je ne risque pas de perdre ds un café<br /> tu sais que je ne ferais jamais une chose pareille ... aller ds un café) <br /> à l’intention des happy few women<br /> qui en feront la demande …
Inventaire
  • Les objets qui m'entourent, les lieux où je me rends, les pensées qui m'habitent : je fais l'inventaire. Le lundi, je me penche sur mes goûts et ce que j'ai en tête. Chaque vendredi, je propose un nouveau thème pour un inventaire partagé.
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