LES ORIGINES DE MES AMITIES
E et moi sommes devenues amies parce qu’elle était la voisine de C. Il m’a beaucoup fait souffrir, E m’offrait du thé pour me consoler. MS fréquentait la même classe de seconde que moi. Collée à elle, une « vieille » copine dont j’étais jalouse et qui a eu l’excellente idée de déménager avant la fin de l’année… je me suis glissée à sa place. V m’a abordée à la sortie de l’école où nous attendions nos enfants respectifs, me demandant ce que je lisais. J’ai connu nombre de mes ami(e)s à la fac - les 3 D par exemple . Les cours, les participations à des travaux dirigés, recherches « sur le terrain » ou manifestations politiques nous rapprochaient. Mais DLB et moi avons fait connaissance parce qu’il empruntait très souvent des livres à la bibliothèque de l’UER où je travaillais une douzaine d’heures. Bien que notre histoire ait également été amoureuse et violente, je considère P comme un précieux ami. La première fois que je l’ai vu, il sonnait chez une copine, à la recherche du compagnon de cette dernière. J’ai rencontré Y dans le cadre de mon travail et nos relations ont d’abord été d’estime professionnelle. Rares cependant sont les ex-collègues avec qui je sois toujours en relation : V après Agen, S après Angoulême… A Bordeaux j’ai fait la connaissance de O après une relation « virtuelle » via nos blogs respectifs (pour moi, un autre blog), puis j’ai sympathisé avec son ex compagne, puis avec une amie de celle-ci. J’ai dit à E mon enthousiasme après un concert, j’ai écrit un article sur son groupe, qui l’a utilisé, et les rencontres se sont enchaînées. Quelques unes des personnes rencontrées via le site On Va Sortir, à l’occasion de concerts, de randonnées ou d’expositions, deviennent des ami(e)s. .
L’amitié m’est extrêmement précieuse. J’ai même eu un chagrin d’amitié, me sentant, à tort ou à raison abandonnée par A après deux ans d’échanges assidus. C’est simple, l’amitié, m’a récemment déclaré H. Je ne partage pas cette opinion.